Certaines capitales opèrent de plus en plus à un retour aux sources en se lançant le pari d’offrir à leurs habitants toutes les commodités nécessaires à leur développement, et ce facilement disponible à 15 minutes à pied ou 5 minutes à vélo. C’est la nouvelle stratégie urbaine que va adopter Paris, ville hétéroclite où le trafic est plus qu’intense et où l’accessibilité pose question. 

Paris souhaite devenir une ville de proximité, où chacun de ses habitants aurait accès à six fonctions sociales primordiales en un quart d’heure top chrono : se loger, travailler, accéder aux soins, s’approvisionner, apprendre et s’épanouir (sports, loisirs). En 15 minutes, chaque parisien aurait accès à tout ce qui est essentiel à sa vie quotidienne. 

“La ville du quart d’heure n’est pas une baguette magique, il faut l’adapter aux conditions locales de chaque ville. Paris est à la fois une ville monde et une ville déséquilibrée entre l’est et l’ouest, entre le nord et le sud. Il y a des rééquilibrages, notamment économiques, d’habitat et de travail à opérer.” 

Comme l’atteste Carlos Moreno, il n’est pas question ici de construire de nouvelles infrastructures afin de permettre à chacun l’accès aux commodités, mais bien d’entamer un changement structurel de différents lieux. Que chaque lieu, au lieu d’accueillir une seule fonction sociale, puisse se décliner et intégrer plusieurs fonctions nécessaires au voisinage. Ce changement structurel s’axe principalement autour de 3 thèmes : l’école, la culture et la démocratie.

L’école deviendrait la capitale du quartier et proposerait des activités ludiques, sportives et culturelles à tous les habitants en dehors des horaires scolaires. Le souhait d’une culture et habitant rapproché : naissance de “plateaux artistiques” afin de faire rencontrer les artistes aux habitants, un mélange entre professionnels et amateurs. Et enfin, une démocratie dite participative où les citoyens pourront se rencontrer et s’entraider dans des “kiosques citoyens”. 

Cette nouvelle vision urbaine, déjà adoptée par d’autres villes comme Ottawa, Copenhague ou encore Melbourne, sonne comme un retour en arrière, où les moyens de transports n’étaient pas encore aussi développés et où les réseaux sociaux ne permettaient pas aux citoyens d’échapper aux rencontres physiques. Aujourd’hui, l’urbanisation ne semble plus être axée sur la technologie et la rapidité (métro plus rapides et performants,…) mais bien sur le bien être des citoyens et la limitation des émissions : une ville verte sans voiture où les habitants se rencontrent et agissent localement. 

Pensez-vous qu’une telle stratégie trouverait sa place à Bruxelles? En tant que promoteur immobilier tourné vers l’avenir, Singerbird s’engage à adapter une vision urbaine bénéfique pour les habitants actuels et futurs, et à faire partie du changement. 

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