165 000 c’est le nombre de bâtiments construits avant 1962 à Bruxelles – soit 84% du parc immobilier bruxellois. La consommation énergétique des bâtiments représente 70% des consommations de la capitale. Si le parc immobilier bruxellois reflète l’histoire et l’évolution de l’urbanisme, l’enjeu climatique réside aujourd’hui au cœur des préoccupations. Singerbird vous propose une brève analyse des enjeux inhérents à la performance énergétique des bâtiments, des réglementations et des opportunités pour le marché immobilier.
Un enjeu climatique
Le parc immobilier représente près de deux tiers des consommations énergétiques à Bruxelles. Cette problématique s’explique par la date de construction des bâtiments. Seuls 16% d’entre eux ont été construits après 1962. Pourtant, la consommation des bâtiments construits récemment est estimée en moyenne 130kWh/m2/an contre 499kWh/m2/an pour une construction antérieure aux années 70.
Alors que l’Union européenne exige aux États membres une réduction de 30% des effets de serre d’ici 2030, la performance énergétique des bâtiments représente un enjeu de taille. C’est pourquoi la Région bruxelloise a mis en place une réglementation PEB.
La réglementation PEB Bruxelloise
La réglementation PEB de la Région de Bruxelles-Capitale vise à réduire les émissions de C02 émises par les bâtiments dans la capitale. Parmi les différentes mesures, le certificat de performance énergétique (CEP) est désormais obligatoire lors d’une vente ou location d’un bien immobilier. Les autres mesures renforcent les exigences en matière de performance énergétique des systèmes de chauffage et climatisation et soumettent les rénovations au respect des exigences PEB.
Le CEP : une plus-value pour la vente d’un bien immobilier
Les bâtiments bruxellois obtiennent en moyenne un score énergétique D ou E. Pourtant la performance énergétique de votre bâtiment et un bon score PEB peuvent s’avérer être un avantage indéniable. À titre d’exemple, un logement dont la consommation est inférieure à 50 kWh/m2/an affiche un score A tandis qu’un logement dont la consommation est comprise entre 231 et 330 kWh/m2/an affiche un score E. Des bâtiments possédant un score entre A et C et plus particulièrement les bâtiments passifs avec une consommation inférieure ou égale à 15 kWh/m2/an peuvent ainsi être vendus à un prix plus élevé. Une bonne isolation du toit, des murs extérieurs, du sol et l’installation d’un système de ventilation, de pompe à chaleur ou de panneaux photovoltaïques peuvent s’avérer être de réels atouts !
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